/Chaîne du froid est issu de la relecture d'une élégie écrite il y a
plusieurs années, dans un état obsessionnel (angoisse, manque, désir)
qui n'est plus le mien aujourd'hui. En suivant le principe de
fonctionnement des poèmes-express de Lucien Suel, j'ai retranché au fur
et à mesure de ma replongée dans ce texte des mots et des phrases pour
en laisser ce qui me semblait juste ou/et ce que je pouvais en assumer - quitte à en détourner ou en inverser le propos.
La mise en page tient compte des grands espaces de vide que ces nombreux retranchements ont laissés ; témoins de l'effacement en cours, des passages en blanc sur blanc (qu'on peut lire en sélectionnant les fragments à l'aide de la souris - clic à gauche maintenu en parcourant le texte) ou des touches ctrl+A, ils apparaîtront alors en blanc sur noir) laissent parfois apparaître un niveau de relecture antérieur aux dernières épures. Un peu comme des repentirs en peinture.
Dansée à la fois comme une marelle et une tauromachie, c'est une expérience d'écriture "sur écran" qui tourne autour des notions de pudeur, de mémoire et d'oubli./
La mise en page tient compte des grands espaces de vide que ces nombreux retranchements ont laissés ; témoins de l'effacement en cours, des passages en blanc sur blanc (qu'on peut lire en sélectionnant les fragments à l'aide de la souris - clic à gauche maintenu en parcourant le texte) ou des touches ctrl+A, ils apparaîtront alors en blanc sur noir) laissent parfois apparaître un niveau de relecture antérieur aux dernières épures. Un peu comme des repentirs en peinture.
Dansée à la fois comme une marelle et une tauromachie, c'est une expérience d'écriture "sur écran" qui tourne autour des notions de pudeur, de mémoire et d'oubli./
(A
Lucien
Suel)
C'est
mort.
Tout
dès
la
première
phrase ta
voix
tremble...
Maudit rire Elle
héberge tantôt un
type morne à l’œil humide...
Ils font un concours d'yeux humides... Ils sont ta nostalgie bancale,
bâtarde, et tu les regardes... Ils se voient flous l'un l'autre et
ne voient que la silhouette vague de leur reflet chacun... Qui
prétend y voir clair
[Ce
n'est même pas
ça n'est pas drôle c'est dangereux
ce ne sont pas tes quinze cahiers remplis à ras bord, même les
marges,
Tu me
réveillais
et
j'entrais dans tes
yeux fous et
tu me donnais de
la beauté.
Génie,
cœur pur, aimer, ces
mots nouveaux -
je n'ai jamais pu y mettre les pieds ni le cœur, et je répète ce
mot nouveau,
cœur, comme
dans
un
extrait d'un
roman
godiche,
vie.
Cœ
Fossette,
à
peu près, mettons) :
la
fille dont
je me languis (bien
plus que d'y
prétendre au
fond)
beauté bancale.
pour me blinder, quelque chose sur une table à 3 pieds. Qu'est-ce qui est mort ? Bela Lugosi est mort. Je suis mort.
beauté bancale.
pour me blinder, quelque chose sur une table à 3 pieds. Qu'est-ce qui est mort ? Bela Lugosi est mort. Je suis mort.
ce truc incroyablement drôle,
mais vraiment, à vous prendre, à ne pas vous lâcher, à vous
faire encore rire et gonfler de rire des journées entières, des
journées pourries de vaguement je bosse et vaguement je glande mais
on s'en fout, gonflées de ton souffle à toi,
malicieux, opaque au fond d'être si proches, opaque au fond et le
trouble de tes eaux, médiocrité mots surexposés plein la
gueule pour pas un rond, - on aurait encore tellement rigolé.
vie plate nul en génie, toute la lumière que vous
avez,
.]
couché
Marvin Gaye enregistrait... get it off
saillie que couine un tire-larmes, mais qu'on ne peut s'empêcher de chantonner avec derniers temps : .
["Je voulais passer dans ta rue
Il faut faire un sort aux prénoms.
Il faut faire un sort aux personnes.
On ne sait pas de quoi il parle
comme un esclave, Errement.
Parce que sa voix même tiraille et l'indispose
une aberration acoustique, le larsen narcissique
Tu me tellement.
"
Il y a eu
Tu es voué à ne plus être entendu
- et ce, pour un certain temps.
gourde
[Je
veux bien qu'on change. La routine des larmes. L'usure du chagrin.
Tout cela est d'un rose à vous rendre malade. Rose, noir, rouge. essaie d'infléchir
C'est fatigant.
ses mycoses toujours ça que les larmes n'auront pas. sa peau
tiède et comme délavée, son visage kaléidoscope
vertigineuse parfois fine ses cheveux ne t'ont rien fait
à tue-tête l'élégie se venge de vos yeux de
l'intérieur. tout le reste, oui.
reste
un crétin pleurnichard et la pimbêche rassasiée.
dès vendredi de la
laisser
te faire tomber dedans, c'est un bon coup ce soir, bon sang ça y est
on est dedans ça brûle, ça vit, ça jouit dans tous
les
sens,
putain je suis fort bon dieu la petite
J'aimais comme elle était humide,
gorgée et rédempteur m'accomplissait m'annulait. Peut-être je dois dépuceler le monde moi, moi mille rock-critiques ennuyeux, à côté de mille élans
à la sottise consommée, oh
noirceur de la vie, beauté du suicide, supériorité
absolue du
vinyle mille [soaps] comme font les couples à la télé, mille dénégations snobs, et je regarde les concerts squatts insalubres en voie de destruction chanteur
malade à vomir, l'impression
de lui faire du mal en l'écoutant, en étant
là,
mille gazouillis , mille fois donner
trop
à
ceux qui ne demandent rien,
mille
vengeances en cadeau, débordantes, outrancières, plantureuses,
exiger
l'adhésion tout en revendiquant l'incohérence,
laisser
le monde mystifié, accompli, annulé, rédimé,
[rétamé], baisé, baisé, baisé.]
C'est que tu es menacé de devenir
génie normal
à m'en faire
génie normal
à m'en faire
tant aimé à regarder forcément boire, l'un
contre l'autre tourments qu'on sait HBO, Desproges, books, Resnais,
Six , sunshine . Tu sais parler d'autre chose
jaloux de tous ceux
avec qui tu t'entendais seulement bien
aggravé les choses
en tentant de les réparer à
coups de marteau on serait
chez ce calme étrange l'un contre l'autre, à regarder des films
de la limonade portugaise parfois yeux à s'aimer
sans soif raison nous bouffe, et je t'aurais fait des
pute
ce truc
irrésistible gracile, maladroite, lancé de théories
on aurait trouvé
, je n'aurais rien regardé des vieux Daria
argentin, cock, doc Ramones, Daniel Johnston, tout n'aurait
pas fini, rien n'aurait pu finir et je ne serais pas là à construire une
méticulosité d'incompréhension je vais me cacher
rire un peu
tout
pouvait tout le temps
déraper ça tenait, tout seul, en
l'air, [en porte-à-faux] où ça ne se cassait plus la gueule et
j'étais ton mari, je m'en foutais de rentrer
c'était
beau de voir avec toi, nos
mp3,
encore en instance,
Kimya Dawson et sa voix d'enfant, ses litanies tranquilles,
l'horreur et le tragique, et le sarcasme et la cruauté, la douleur
comme musique de nos
danses , pendant que les oignons fondent
acheté
de mon amour,
d'un coup tout est gentil, ce qui est
invivable a besoin d'être
chanté, d'être posé devant nous, dans sa toute petite ,
baume, cassé parfois, touchante.
[]
J'ai
rêvé que tu m'avais lu horriblement mal, tu ne me disais
rien, une fois tu t'enfuyais, une fanfare d'enfants qui
jouaient une musique tortueuse et belle, s'était disloquée tout le monde te cherchait paniquait ma tête, hors de moi,
et
de la sécurité en noir, ce que je foutais avec ce
cahier à la main, alors que tout était dans ton ordinateur, et je
m'énervais, et je leur expliquais qu'il s'agissait de mon journal
intime, que c'était mon noyau, qu'on n'était plus
dans ton ordinateur, on courait, on paniquait mon cahier c'était
rien, quelqu'un t'avait vue t'engouffrer dans le magasin mais on ne te voyait plus
si c'est le magasin qui t'avait engloutie, je me
demandais si je jetais le journal, si je le laissais par terre écrasé
par tous ceux qui couraient, qui trépignaient à ta recherche, et
les agents, et les enfants, toutes les personnes, par la honte,
le désir rongé d'espoir, ********************cœur si je le laissais détruire
par la pluie, écraser par les gens, si tu reviendrais ou si tu
mourrais encore. le lâche et le vois s'abîmer et se détruire,
la
pluie redouble sans savoir si
tu reviens jamais.]
J'ai
j'ai beaucoup d'humour
j'habite loin mais je suis là, The Residents
ANDRE BRETON
j'habite loin mais je suis là, The Residents
ANDRE BRETON
« mes
amis et moi nous nous tenons bien »,
je suis là,
Angst essen seele auf
[La trouille.
pas de conneries,
comme
si j'étais le sang de sa blessure, le pauvre cri plaintif de sa
douleur vacante, la peur du mal qu'elle se ferait. La peur de quand elle jetait
l'étendard de sa fragilité, la peur de
jamais pouvoir se dire on se jetait partout, pas nous mais elle en
moi, à perdre substance trouille
que l'amour ne nous déchire
encore
en morceaux, qu'il en reste, [division] la trouille devant
l'art brut à encaisser comme un
coup de ces peurs dans le noir
à ne jamais sortir
et
je m'inclinais devant l immense
vis-à-vis,
il fallait appeler les flics,
la
trouille que jamais on ne parvienne à rentrer,
le couteau la gorge nouée, la trouille si jamais s'accrocher, s'accrocher,]
[creepy love song]
mais j'ai beaucoup d'humour
j'ai appris ça d'un mage chinois, non
Un
ancien [disciple], hâbleur, indélicat, faisant mine de mettre en
cathédrale le lit de ma sehnsucht ;
rouvrir
des plaies [miller] dont j'avais envie de célébrer,
le but est de faire vaciller les fondations
d'un bâtiment en construction. Écrire vers toi,
ma place le train ,
[
vu un camion aujourd'hui
la place , il y avait marqué « la chaîne du froid, un
maillon sur qui compter »
deux numéros de téléphone pour contacter
n'avaient pas été complétés,
« 04 73 » , et en
dessous,
« 06 ». Au bout
d'un type
que je regardais, j'ai arrêté.
merci
merci merci, mais c'est creux m'a
chose
casiotone
finir fond d'écran.
A
ne pas dormir, mais
tu as toujours été haineuse.
Elle est peuplée
d'habitants.
Les jus de fruits sensationnels et l'herbe érotique, les bières
gratuites, les sandwichs inconnus, puis à ne pas dormir dans le sas amoureuse.
De nombreux artistes, parmi lesquels de très célèbres, y ont peint
des choses. Un groupe américain, celui avec les guitares je crois,
et l'après-midi, chose rare car nous n'étions que nuits ; ton
accréditation
Presse
Internationale,
formidable
précipitation, crépitante fourmillante dissipation, mais tu
savais ce que tu voulais, tu m'avais
déjà eu et
tout consommé.
A votre
droite, un bâtiment.
peut-être je pourrais à écrire, à chroniquer, à manger du paysage et des
choses à raconter, mais papillon , penser quand nous foleyons,
pour
un ticket de bouffe ou une place aux toilettes ou la lueur
étincelante dans ton œil qu'il faut se piquer d'y mettre et qu'on
n'a pas le temps, mais qui es-tu, de
qui j'étais, pourvu que je
suive et que j'abonde et
que je noie tes larmes dans les miennes, pourvu que nous avancions un peu loin dans le vide, ensemble impossible déjà
comme on est bouchés , et
ce parc très précis, mais que est belle.
je
voulais essayer de ne pas trop exister et un week-end juste
comme ça,
je voulais devenir, j'avais cette présomption,
la médaille involontaire
des bonnes idées quand même. Je voulais
être ça mais il y a toujours un court-circuit
et je tue le monde.
Couché,
saisi par l'angoisse, physiquement cuit, respirer pose problème,
comme marcher, couché, cuit, vue de l'esprit,
tout
me refuse, tout m'a grillé
le
fond d'une peur d'avant toi,
d'une
force qui jette dehors, dedans, d'une douleur
qui lance et me lance et laisse un cinglant silence couché partout,
Des
mots qui vous tombent,
une vue de l'esprit,
ma
douleur ment, ce qui m'entoure n'est pas là, rien ne m'entoure, me
détache endormir trop vite, avec le cœur qui
emballe cette douleur impossible de l'esprit,
même pas je t'ai inventée qui me piétine à pas de danse
mignonne inconséquente, ne me piétine pas quand je suis si prêt à
terre, tes pieds ne sont pas la réalité, ma gueule s'écrase, tout ce que je me donne en douleur brute et muette la réalité n'est pas pas dehors avec d'autres, là avec moi me
piétines le faire exprès
d'un supermarché beau tout de même, j'aurais pu forcer - la
dame caddie m'aurait laissé en
larmes, « mais vous avez des enfants »,
Au lieu de tout cela,
du chocolat.
[traduction automatique]
[playlist]
Vous
blessez toujours mon chanceux premier rôle trop loin de
la maison encore la musique *****************de m'appeler vous avez
oublié de vous répondre le démuni juste l'a gagnée pourtant vous savez
plus que moi savez que vous dit que la nuit passée vous rêve d'été
vous vous déclenchez me vers le haut de vous s'est déclenché à
chaque étape vous avez été signifié pour moi vous êtes
sourd-muet
nous,
belliqueux vivant crépitant, cherche un écho sur le lit qui
maussade ouvre et referme un tout petit clapet, tanguant mécanique à
la princesse au petit pois ; je te cherche un écho j'ai envie d'être
avec toi, à lutter en quelque manière, que vous luttiez pour moi et
qu'une troisième personne déploie mes silences en exploits, en
crachats, en manifestons-nous
en moi
- la brûlure bête du petit doigt n'arrêtera pas le mouvement *************non
plus qu'un hasard n'abolira. J'ai pris ma carte à l'ébullition, les
hommes et moi kif kif bourricot,
vous
êtes si beau mot percutant qu'à vos rocailles je m'attendris, je
tends vers le nous que tu dis, je te suis, je nous sommes, je les
êtes les étreint les allaite du mieux qu'ils pouvons, et ses vis se
défont, au lit qui maussade épelle un rêve depuis un éternel
rez-de-chaussée, alors je nous dis mon petit mot
que nous allons vers quelqu'un, que ce sera l'autre et ce
sera bien, et que tous unis tanguant mécaniques nous élèverons nos
lits sur des sommiers métaphoriques, et que vie associative et
action culturelle et foi en soi, nous y voilà, je sors dehors mon
sommeil premier du sommier de mes bras dans la tête, je nous sors,
nous voilà, nous avons levé le bras, je nous emmène au cinéma, il
est là, juste là, il sommeille en sa rage et sa force à portée de
nous, nous le prenons, nous, mes deux bras, mon sommeil ton sommier
l'absolue literie dont on fait les combats, nous prenons le cinéma
dans vos bras, dans les bras universels de cette nuit à tanguer
mécanique vers un pavé sanglant laissé là depuis toi, mon mot,
nous, mon doux mot de nous au regard rouge et mon transfert je
pousse au crime dans la ruelle de mon rez, nous poussons nous
poussons, nous accouchons d'un thème et la révolte et
l'insoumission et la protestation et vie associative, éducation,
mots brouillons vivants telluriques administration, réélection,
révolution, révolution
et
quelque petit pois vient taire tous mes nous cariés dont je
noie la rage dans un fluor préventif qui brosse mon nous déchaussé,
caresse l'espoir de ne plus en avoir.
dans mes bras tous mes souvenirs à la fois sentent la sueur et les yeux écarquillés, les
cheveux en désordre se
reposent un instant d'avoir dansé avant d'y retourner.
des choses sans importance leur
main dans mes cheveux, Un jour sur moi, au fond des yeux,
avec un calme fantastique et vêtus d'une jupe noire, avec les pupilles intermittentes
d'étonnement du vertige responsables du déploiement de leurs magies
comme
d'amour, me rendraient mémoire, poisson, fleuve ou arbre. Et leurs
lèvres trembleraient à peine. Mes souvenirs conduiraient une
vieille R5 rouge délavé, où s'étaleraient des mouchoirs, des
cassettes, des brins de tabac, et notre trouble inviteraient ma main sur le tissu d'une robe, du souvenir d'un peu
plus loin ils se moquent doucement je tremble pour eux qu'ils me rassurent
sur le front. J'aimerais qu'ils me dévergondent et m'enivrent et que leur voix
sauvage m'incite à commettre des nuages et des ascenseurs. A la
fois. J'aimerais le matin très tôt, nus ensemble
sur un désert dégingandé, nous n'osions pas caresser
la lumière bleue de l'aube. J'aimerais les voir radieux dans mes bras malhabiles. t
aisez-vous
Le vrai vide
c'est mon dernier
Qu'est-ce qui m'afflige, est-ce la marée noire, est-ce qu'il y a un rapport avec la climatisation,
la clameur languide d'une robe vert pomme
sont-ce des mots reconstitués comme le jambon carré, sont-ce l
imbécile lorgnant en masse sous ma veste et gardant sueur comme clôture,
visqueuse, fluide, une clôture sous ma veste, ma clôture de veste, noire, et
j'empile, abats, j'en tasse et j'accumule, on veut à quelle couche
d'artifice veut-on rogner de la patine
Il y avait un éclat de bombe dans le jardin, ce reflux sur une plage en lames de rasoirs,
prostration, mystification. Il n'y avait qu'à n'y pas fourrer son nez, une petite
fille et des vallées de larmes I c'est aussi
simple Un peu semblables confondues et revenues
coulons des jours heureux comme des cadavres dans le ciment.
j'abreuverais bien ce glapissant silence d'un bidon d'essence. Miné
par les comptines les valses lentes. Le genre d'histoire vidé d'ailleurs plus aussi récipient qu'avant. Ces assonances tueront, le baratin routinier - les choses je dirai le mot sera plus tard armé de ballons cristallins
et bougons pétunias mammifères facile, que tue, souvent, entre la vie. C'est un métier. Je m'en acquitte malaisément et on paie le possible.
je ne sais pas m'y voir mais il faut rester C'est ne f
dérisoire. J 'acquitte it.
les fenêtres ouvertes, la tête enfarinée. Une idée traverse [l'appartement] Tu
vois bien que ce n'est pas pour rien, alors tu vois bien
quand même
quelques clair s opportuns
un être humain qui me remette ensemble avec son genre
comme une phrase simple
Pleine en somme totale.
trouvé mes clés
des mochetés compliquées toujours à caqueter
Bordé d'injures comme un drap tâché, je comparais, j'estimais, j'avisais des morts et je faisais des noeuds dans des liens comme pour clore des métaphores,
qu'on s'éteigne en partant, aussi propre qu'on l'aurait souhaité, en silence et dans la dignité.
Et,
Van Gogh, "il y a dans les yeux des hommes quelque chose qui en impose plus que toutes les cathédrales"
je mets mon doigt là
l'espiègle
dynamitage, et bouillonnant, tragique, de soi, et le trampoline
injuste, arbitraire, incohérent, inconséquent, délétère, du
fracas des vitres et de la profanation des chats,
la marelle de regrets rendus, à bouts de bras dans des oublis mal fagotés, que ça sonne maladroit, comme c'est, là, avec un peu tartes, un peu moches les cloches et qu'on
sorte éduqués jamais, et
qu'il y ait des méchants, qu'on les tue, et que ça n'existe pas,
qu'on le tue, et qu'on n'ait même pas de quoi se sentir soi
tellement qu'on ne fait rien, là, rien qu'à s'annuler pour rire ou
pour rien, comme ça. [qu'on lui coupe la tête]
Je ne suis pas un putain de livre
nous, belliqueux vivant crépitant, cherche un écho sur le lit qui maussade ouvre et referme un tout petit clapet, tanguant mécanique à la princesse au petit pois
RépondreSupprimerje l'ai dit ailleurs je le redis ici: j'aime tes meubles
merci :)
Supprimeron peut l'expliquer ici le truc pour lire?
RépondreSupprimerc'est expliqué dans le texte en italiques avant la dédicace. Je vais mettre celui-ci en plus gros, et n'hésite pas à réexpliquer (m'enfin ça tient tout dans "clic à gauche en parcourant le texte", je vois pas ce qu'on peut faire de moins mystérieux)... Il faudra de toutes façons revoir la mise en page, pas toujours fidèle par rapport au brouillon, et en caractères quasi-illisibles. Couper en deux parties parce que l'enregistrement bugge complètement, le texte est trop long et les changements de caractères et de taille et de couleurs de texte semblent saturer le blogounet... Et en admettant que j'arrive à produire une version plus aisément lisible, on aura de toutes façons un texte qui ne se livre pas facilement aux rares lecteurs qui veulent bien s'y pencher. Moralité : je remets la note en plus gros et je retourne à l'excellente série "Curb your enthousiasm" :D
RépondreSupprimerEffectivement, clic gauche fait voyager dans le temps, comme un interrupteur qui redonne un coup de rétro-projecteur. Ce qui n'est plus là est encore là. La possibilité des élégies. Le dédicataire est honoré. Merci.
RépondreSupprimerCe qui n'est plus là est encore là, tout est là. Les textes qu'on écrit pas, les mots qu'on ne sait pas dire vivent une vie parallèle et sa mort perpendiculaire, poésie-fiction comme dans la science du même nom... (Je regarde Fringe maintenant hi hi !) Immense merci.
RépondreSupprimerce qui me gène c 1 stephane mallarmlé a déjà fait ca 2 + un system internet/informatique qui pour moy est inutile et 1 et 2 ca gene la musicalité du texte pourquoi alors pas des hyperliens sur d'autres autres et passer direct à l'ebook et donc a mon sens à la vidéo? au cinéma en line? aux algortyhmes lasers? aux machines IA a créer des textes aléatoires? cela dit il y a quelque chose de troublant comme des résonnances de mots en vrac qui reviennent à l'esprit après des nuit sur le net
RépondreSupprimerles hyperliens m'ennuient an général, ou alors complètement cachés (pas bleu soulignés) et que ce soit au bout de plusieurs lectures et par hasard qu'on tombe dessus (je l'ai fait dans certaines spirales, sur un point par exemple - complètement utopique mais drôle)... Je préfèrerais une version papier avec un système de calques (et revoir la mise en page, la forme du blog m'a fait galérer à rajouter des astérisques en blanc sur noir pour essayer de faire coller avec les mises en pages très précises que j'avais en tête, et au final ça ne marche pas toujours). Une filiation Mallarmé/Suel, je ne risquerais pas de m'en plaindre :) Je revendique aussi le côté casse-gueule de faire ça sur un texte à soi, comme une relecture chaotique, et pour faire écho à ce que tu dis un surf sur des sentiments et des souvenirs perso, la compulsion un peu paumée un peu ludique d'une base de données, comme on surfe sur internet (si ça se dit encore)(ou : bien que ça se dise plus trop)(je sais pas si je suis bien clair)- merci de ta lecture !
Supprimersur l'utilité de l'informatique, il y a un premier essai là : http://simplicisme.blogspot.fr/2012/09/rhythmicon-monophoniqueshannon.html tu me diras ce que tu en penses, mais la grosse différence entre les deux est que j'ai viré ce qui me semblait relever de l'astuce et de la poudre aux yeux (et donc les hyperliens poussifs, les blagues formelles gratuites...J'ai fait le choix de rester aussi simple que je pouvais, c'est-à-dire, déjà assez peu !)
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