Pour un anniversaire


Tellement d'amour et de gentillesse. Tellement de gentillesse, d'amour. Tellement ! Tellement de gentillesse et d'amour, d'elle, d'eux, de tous. Tellement de gentillesse de tous. Tellement de ressassement, toi. Tellement de presque amer, tellement de pas encore mais presque. Mais tellement presqu'amer, tellement ! Tellement de gentillesse et d'amour, et, telllement de ressassement de ta part, tellement mais tellement de répétition ! Toujours eu tellement de joie d'amour et de gentillesse. Vraiment il n'y a pas lieu d'être amer, mais, à la place, tellement presque ! Tellement peu d'amour, de joie, de gentillesse, de ta part : tellement de joie autour, tellement de gentillesse de leur part, tellement d'amour à ton égard. Tellement d'égards à ton amour ! Tellement presqu'amer toi, et depuis tellement de temps ! Tellement de temps à ressasser, quand tout autour tout n'est que joie, amour. Tellement de temps à marteler ressasser répéter, quand tout autour toute cette joie tout cet amour ! Tellement de joie ! Mais tellement, ça, tellement, de toi, de ressassement. Et toi toujours tellement presque, vraiment presque complètement. Six cent fois plus de joie, d'amour, pour toi, et chaque année au carré. Toi chaque fois on y est presque, tu y es presque mais chaque fois plus loin. Tu en es loin, tu en es couvert, de joie d'amour de gentillesse. Tu es loin de tout ça. Tu es couvert de joie mais comme tu as encore froid tu la resserres autour de toi. Tu la resserres tellement que tu l'essorres. Tu l'essores sur toi l'étoffe, tu la déchires la joie. Tu as tellement de joie autour de toi, serrée si près que tu ne respires pas. Tu t'enclos tu l'essores, tu la resserres et la déchire, tu les resserres et les déchires les joies l'amour la gentillesse la joie des autres et de meilleurs égards à ton égard que ceux que tu te portes, le genre d'égard que tu portes en mi-saison, l'égard décontracté, l'égard ample, l'égard sac à patates, l'égard lâche, l'égard loose, l'égard taillé pour le court-terme que tu te portes à toi-même dans toutes les mi-saisons, les mi-saisons sans fin depuis tellement de temps constitué seulement de mi-saisons tout le temps, à se promener presqu'amer, pas amer mais presque, au bord des mers de joies de gentillesse et d'amour et d'égards meilleurs. Tellement de ressacs, les mers, tellement de ressassement, alors que tellement de joie d'amour et de gentillesse. Et rien pour finir. Pas une seule saison complète. Pas un jour sans son lot d'amour de joie de gentillesse. Pas un jour mais presque.

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