Plus que jamais (toute musique pouvant désormais porter ce magnifique titre) :
Et les Buzzcocks, sur enceintes de 12 mètres en digital remaster ou symphonic kazoo ensemble ou en duo avec Luciano Pavarotti, ça m'irait toujours.
On ne parle pas assez de la pornophonie de la mélancolie. "J'aime ma propre mort et la tristesse sans fin", écrivait pas loin d'ici un joyeux drille de nos amis. Dans cet état d'esprit tout ce qui est triste est bon à prendre, et on se fiche de ce qui est aimé ou décrié, réussi ou raté. Mettez-y ce que vous voulez, j'aimais la formule mais je ne parviens pas à la développer. Amis philosophes... Ah non c'est vrai, je n'en ai plus. Amis sociologues... ? Heu... Amis ? Mettez-y ce que vous voulez.
Sinon, j'ai downgradé mon équipement (jusqu'ici je squattais l'ordinateur de mon amoureuse, j'ai acheté un de ces adorables et tout pitits ordis qui font primer la portabilité sur la puissance, ce qui me convient très bien) et testé la fonction magnétophone de ce myspace discret et intelligent qu'est soundcloud. Ca marche, c'est lo-fissime, c'est brut, ça ne nécessite pas de mobiliser des gens qui ont bien d'autres soucis, qui ne nous regardent pas, qui ne nous regarderont jamais (les gens, les soucis, mgrf mettez-y ce que vous voulez), c'est parfait. Pas la chanson hein, le principe. Et le son, mais alors, je n'aurais jamais osé rêver plus laid. La minabilité du micro intégré est comme transcendée négativement par les bas-parleurs du netbook (ça y est j'ai retrouvé le nom). On blague, on blague, mais pour quelqu'un qui comme Robert Wyatt (et sans doute d'autres) ne font de la musique que parce qu'en faire c'est le moyen le plus simple d'écouter exactement ce qu'ils ont envie d'écouter au moment voulu, c'est parfait.
La voici. (Si ça marche. Ça marche ? Vous aimez mes chaussures ?)
C'est embarrassant d'expliciter en une seule phrase des références aussi téméraires qu'Eliott Smith (L.A., "If Patience started a band, I'd be her biggest fan") et Elvis Costello (Everyday, everyday, everyday I write the book) - mais dans la mesure où je démontre ici qu'ils n'ont rien à craindre de moi ni de mes très modestes productions, je ne suis plus à cet embarras près. (Pas de commentaire sur le clip).
Portative. Edification d'un mythe personnel.
La dialectique peut-elle briser des coeurs ? Une triplette (ça faisait longtemps). Thèse, re-thèse, pas-trop-thèse. (Mais-qu'il-se-thèse !)
Une question que tout le monde se pose : Peut-on décemment clore une spirale ? Moins bien, mais c'était celle que j'avais en tête au départ : Peut-on décemment clore une spirale par "www.TubaPeter.com" ? Il y a aussi : Peut-on décemment clore ? aux nombreux échos, et le minimal (I <2 minimal) : Peut-on ? Qui pourra se réduire à : Pied (qui n'est pas une question). D'où la phrase d'Hermann Dune, qui, à ce que je crois me rappeler, clôt (justement) la dernière chanson de l'album Not on top (pas au sommet, mais peut-être de retour sur le plancher des vaches) : "I've always been a pedestrian".
Une question que tout le monde se pose, c'est : Comment faire une transition habile entre ce morceau et celui-ci ? Pieds, danse, Charleston tout ça :
Et alors une question que tout le monde se pose, c'est : Est-ce que la transition habile est notre amie à nous autres, spirales errantes, brins d'herbe secoués par le vent, roseaux pensant pas tout le temps, nomades végétatifs ou sédentaires mouvementés, fossoyeurs du ciel et aiguilleurs de sondes anales, palétuvias géants bornés par le choléstérol, bipèdes à quolibets, chaotique chorale d'égos sans chien ni maître ni marteau, ni collier, ni pétale, ni fleur, ni couronne, ni salpêtre, ni parmesan, ni tambour, ni chemise, ni tout ce qui s'ensuit ni tout ce qui s'arrête, ni tout ce qui se détruit et que c'est tellement bête, entre nous, yeux dans les yeux comme ça, cartes sur table main dans la main, t'en souviens-tu mon Anaïs, sous les couleurs de l'été indien, tu avais la splendeur d'une aquarelle de Marie Laurencin, sérieusement, non mais sans blague, de vous à moi, est-ce qu'on ne les emmerde un peu ces habiles transitions ?
http://soundcloud.com/witold-bolik/limits-of-style-to-patience
RépondreSupprimerI got twenty years older in the morning you took it all back
But I got twenty years younger in the morning the first teardrops attack
So I’m as young I’m as old I’m as dumb I’m as fine as I was
And I’ll ask you not to forgive me till I’m done with this song
Everyday, everyday, everyday I’m on the edge of becoming your creepiest fan
Though I thought, though I thought, though I thought, though I thought – nevermind
Oh it’s all about the limits of style
It’s all about the limits of style
It’s all about the limits of the style of –
Oh it’s all about the limits of style
It’s all about the limits of style
It’s all about the limits of the style of our
Relationship, yeah.
tourne bien, cette spirale..., zazar dixit
Supprimermerci ! ça tourne et ça gratte, "spiral scratch" donc http://en.wikipedia.org/wiki/Spiral_Scratch_(EP)
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